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Dalger83

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90 matches, 32 buts entre 1975 et 1978 pour cet international Ivoirien qui a disputé la CAN en 1984 à l'âge de 33 ans...

Toi, j ' arrive pas à te coincer...m'énerve celui là....;-)

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Chercher du côté des entraîneurs ... Il a dit aprés avoir entraîné Toulon, tu peux entraîner RAMBO.....

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Oui c ça.... Pour les deux reponses

Alors j ai des doutes sur la photo ci après, mais la ou je l' ai trouvé ils sont formels...bon courage

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http://12paz.blogspot.fr/2011/12/arthur-mosespenyerang-tim-nasional.html?m=1

Voilà la réponse....

C est un joueur que Luigi a entraîné....

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  • 9 mois après...
  • Membres MAO

Je me rappelerais tjs de son 1er match , il avait été impressionnant ,des ouvertures de 50m qui arrivait dans les pieds, il avait meme tapé dans l'oeil de Platini

WE ARE TOULON

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Aujourd'hui il est l entraîneur de Malines 3 eme division belge a ne pas confondre avec le Fc Malines.....

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  • 2 semaines après...
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Interview de laurent bonadei :

ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC…LAURENT BONADÉI (COACH/U17 PSG) « JE RÊVE DE 11 TITIS CHEZ LES PROS… »

MARS 06, 2013 RÉDACTION

Profil =

Nom : Bonadéi

Prénom : Laurent

Né le : 03/11/69

A : Marseille (13)

Profession : Entraîneur de football

Equipe : U17 PSG

Carrière de joueur :

Sporting Toulon – Grenoble – Vallauris – Sporting Toulon – Wasquehal

Palmarès de joueur :

Champion National 1B (96)

Carrière d’entraîneur :

Nice (-17), Nice (16ans Nat.), Wasquehal (CFA2), Nançy (U19), Angola (Sél.Jeunes), puis PSG depuis juillet 2011 (U17).

« Je suis un perfectionniste… »

1/ Laurent, pour commencer quels souvenirs gardes-tu de ta période passée au CFA du Sporting Club de Toulon ? Ton père en était le créateur-responsable, n’était-ce pas trop compliqué à assumer ?

« Lorsque j’étais tout jeune, mon oncle était le Président du Sporting Club de Toulon. Moi, je jouais en pupilles dans le club d’un quartier de la ville. C’était un choix volontaire de ma part. Et puis, le club a pris de l’ampleur, j’y ai donc signé. Le hasard a fait que mon père y a créée à cette époque le centre de formation de ce club avec Gaby Robert. Mon oncle était désireux de développer la formation au sein de son club. Des joueurs comme David Ginola et Luc Borelli en sont issus, pour ne citer qu’eux…J’y ai joué en cadets nationaux puis en juniors, un total de 6 années…J’allais à l’école en dehors, car j’étais un « local ». Je n’ai d’ailleurs pas obtenu mon Bac S, car c’était la période pour obtenir un contrat de stagiaire-pro…Difficile d’assurer au football et à l’école en même temps ! Contre toute-attente, j’ai décidé de quitter le club, et j’ai opté pour Grenoble, où j’y ai signé un contrat de stagiaire-pro…Je voulais prouver que je n’étais pas que « le fils de… ». Mon choix fut plutôt le bon, puisque sur la fin de ma 1ère saison dans l’Isère, j’y ai commencé à disputer mes premiers matches en Pro. J’ai bien vécu cette période, je n’ai jamais ressenti de jalousie au CFA de Toulon envers moi…Le fait d’être performant sur le terrain y a sûrement contribué. J’ai toujours mouillé le maillot pour mon club, je n’ai jamais abusé de mon lien de parenté pour obtenir quoique ce soit… »

2/ Au regard de ta carrière, on remarque que tu as eu la « bougeotte »…N’as-tu pas peur d’avoir une image de « mercenaire des temps modernes » ?

« Je ne pense pas être quelqu’un d’instable. J’ai réalisé en moyenne des cycles de 3 années à Grenoble, à Vallauris ou à Wasquehal…J’ai ensute connu une période de chômage, puis je suis de nouveau resté 3 ans à Nice, et même 4 ans à Nançy. J’ai voyagé, c’est vrai ! En Angola, ce fut très court, car nous n’estimions pas y avoir les moyens nécessaires pour réussir. Et me voilà au PSG, avec un contrat de deux ans…On ne saît jamais réellement pour combien de temps on y restera…Ca se trouve, je serai encore là dans 10 ans ! Je ne suis pas un mercenaire, je n’ai pas de plan de carrière. Mais j’estime que de réaliser des cycles de 3 ou 4 ans est intéressant. J’aime apporter mes compétences, sans que l’on me connaisse forcément en arrivant. Que ça soit à Nançy, Nice ou au PSG, j’y ai signé sans que l’on sache réellement qui j’étais. Au PSG, je ne connaissais que David (Bechkoura) avec qui nous avions passé une formation ensemble. J’aime m’enrichir de nouvelles expériences, j’ai un souci de toujours en apprendre plus…J’ai une certaine curiosité que j’aime entretenir. Je n’aime pas me scléroser dans la routine. J’ai toujours décidé de mes départs, car j’aime me remettre en question. Ainsi, il n’y a pas de monotonie, mais une réelle prise de risque que j’affectionne ! »

3/ On te qualifie de formateur. Pourquoi privilégies-tu l’encadrement des jeunes ?

« Que l’on soit dans le monde professionnel ou autre, il est de plus en plus rare de conserver une même position, une même fonction, une même mission…Mon caractère, ma philosophie de vie, ma personne, font qu’il m’est impossible d’être dans un moule bien précis. J’ai besoin que ça évolue ! Il est vrai que depuis que j’ai encadré les U17 de l’OGC Nice, j’ai souvent encadré les jeunes. J’ai eu 2 possibilités de coacher des séniors, à Wasquehal et à Alger, mais ces expériences furent avortées avant même d’avoir réellement commencé…Aujourd’hui, j’entraîne les U17 du PSG, ce n’est pas le sort qui s’acharne…Ce ne sont d’ailleurs que des bonnes choses ! J’amène mes compétences là où l’on veut bien de moi aussi…Après, il y a également plein d’avantages dans le football. Il y a différents métiers intéressants tel que le scouting, la formation de cadres, la presse, consultant…Il y a plein de domaines passionnants…Mais pour l’heure, je suis très heureux au PSG ! »

4/ Tu as oeuvré en Afrique. Quelles y sont les principales différences avec le football français ?

« En Afrique, c’est un bien grand mot, car je n’y suis resté que 3 mois…De plus, il faut parler davantage de pays ou même de région. L’Angola est un pays spécifique, où il y a de grosses ressources (pétrole, minières…), mais où il y a de trop grandes inégalités au sein de la population. Trop d’extrêmes…J’étais chargé d’y encadrer des joueurs internationaux, à l’état d’esprit exceptionnel. Ils n’avaient pas le droit à l’erreur, car bien souvent il s’agissait de jeunes issus des favelas locales…Ils faisaient 1h30 de marche pour un rendez-vous ! La même chose pour repartir…Ils n’ont pas la même notion des distances, de la nourriture…Il me fallait toujours surveiller leur repas ! Par contre, quelle écoute ! Un état d’esprit, un investissement, un engagement, des plus exemplaires…Même si au final ce fut un échec, car nous aurions souhaité y rester plus longtemps avec Hervé Renard, ce fut un plaisir de leur apporter des choses sur le peu de temps passé avec eux… »

5/ Quel type d’entraîneur es-tu, sur comme en dehors du terrain ?

« Authentique ! Juste avec les jeunes…Je sais dire quand c’est bien, et l’inverse aussi…J’ai tendance à être exigeant, mais j’essaye d’être le plus juste dans mes décisions, et de communiquer avec chacun des joueurs. Je sais que chaque mot compte, je me dois donc d’instaurer une confiance réciproque pour que nous puissions tous avancer dans le même sens. »

6/ Quelle est une semaine-type te concernant ?

« J’ai un emploi du temps sportif ! Le fait d’être papa de deux petites filles (3 et 6 ans) et d’avoir une femme hôtesse de l’air, font que les semaines varient tous les mois ! Je dois gérer les gardes de mes enfants, les couchers…Concernant ma femme, le fait d’être proche de Roissy lui a facilité sa situtation professionnelle. C’est mieux pour elle, son épanouissement est important. Au milieu de tout cela, je dois exercer ma profession d’entraîneur avec toutes les heures d’entraînement et de préparation que cela comporte…Ca n’a, jusqu’à maintenant, jamais été un frein quant à mon expatriation éventuelle… »

7/ Parlons du terrain…Comment est définie la programmation annuelle vis-à-vis de ton équipe ?

« Bertrand Reuzeau, directeur du CFA, nous fait part en début de saison de son projet sportif. On se concerte et nous échangeons nos idées au sein du staff technique. On met en place la préparation d’avant-saison, ainsi qu’effectivement une programmation annuelle (technique, tactique, technico-tactique…). On en fait part également aux préparateurs physiques. Cette année, il a fallu tenir compte de la NextGen Series, de la Al Kass Cup, des sélectionnés, des blessés…Nous avons une réunion technique tous les lundi afin de faire un point hebdomadaire et d’organiser nos semaines. »

8/ T’impose-t’on un schéma tactique bien particulier ?

« L’année passée, on nous avait imposé de jouer avec 4 défenseurs. Le reste était à notre convenance. Cette saison, on essaye de nous appuyer sur une philosophie de jeu, avec des principes bien définis…Nous faisons tout pour mieux utiliser la largeur du terrain, tout en facilitant la circulation du ballon. Moi, je trouve que le 4-2-3-1 est intéressant, car il permet de mieux gérer l’utilisation du ballon lors des phases de possession, la réaction à la perte de balle est plus optimale, tout comme la récupération du ballon liée au pressing qui est plus aisée…Je m’inspire beaucoup de ce qu’a pu faire Joachim Löw avec l’équipe d’Allemagne lors du mondial 2010. Il a su faire alterner la possession de balle et les attaques-rapides…Je trouve que ça correspond bien au football moderne. »

9/ As-tu la possibilité d’échanger avec le staff Pro ? Te sens-tu écouté ?

« Il y a de bonnes relations entre tous les cadres techniques. Mais le principal interlocuteur reste Bertrand Reuzeau, ainsi qu’Olivier Létang le directeur sportif adjoint. Nous sommes toujours dans l’échange, il règne une bonne entente, c’est très intéressant. »

10/ Ton travail est-il objectivé sur les résultats (classement, titres…) ou sur la promotion et la progression de tes joueurs ?

« Personnellement, je n’accorde pas une importance démesurée aux Titres. Encore plus en étant au PSG…Heureusement, que nous ne sommes pas « jugés » que la-dessus, car ça serait la guerre entre les coachs ! Les plus belles victoires se sont les promotions de joueurs comme Adrien Rabiot, Hervin Ongenda, Anrtoine Conte, Kingsley Coman…Ca, c’est notre réelle satisfaction ! Maintenant, on est toujours content de gagner un match, tout comme l’inverse…Notre travail est de tirer quotidiennement des enseignements pour faire progresser nos jeunes. On doit faire fructifier les individualités au service du collectif. Il faut aussi savoir donner de l’importance à chacun, n’omettre aucun jeune… »

11/ Te sens-tu plus éducateur ou entraîneur ?

« Les deux ! J’entraîne les joueurs pour les motiver, les encourager, leur donner la bonne direction…Par contre, on se doit d’avoir cette fibre éducatrice à tout instant. Tous les jeunes ont connu des trajectoires différentes…Nous sommes dans un sport collectif, où tout le monde se trouve sur un même fil rouge…Le terme « respect » doit donc régner au sein des groupes. Nous faisons tout pour leur enseigner certaines valeurs footballistiques, également humaines en dehors du terrain, et surtout celles du club, car il ne faut pas oublier le passé du club, qui possède une riche histoire à respecter. »

12/ Est-ce facile de dire à un jeune joueur que le club met fin à sa collaboration avec lui ?

« Bien évidemment que non…Maintenant, rien ne sert de tergiverser, il faut être honnête l’un envers l’autre. Il faut se dire les vérités même quand ce n’est pas facile à entendre, à accepter sur le moment…Il y a des choix à faire, il est compliqué, voire impossible de faire plaisir à tout le monde. C’est un des mauvais côtés de notre métier d’entraîneur-formateur au sein d’un grand club, mais nous l’assumons. Toutefois, tout au long de ma carrière, j’ai toujours tout fait pour aider un jeune à rebondir s’il est demandeur… »

13/ Argent, agents, filles, école, internet, dopage, famille, presse…Autant de paramètres qui peuvent contribuer à l’échec d’un apprenti-footballeur. As-tu un regard averti sur tout ce qui entoure tes jeunes protégés ?

« Chacun à sa place, chacun sa mission ! De temps en temps, je les conseille, j’essaye de compléter le travail d’autrui, mais surtout pas de le remplacer. Nous avons une école technique au CFA qui fonctionne très bien. Bertrand Reuzeau fait le lien avec les agents. Nous servons également de relais quand on nous le demande. Mais en tant qu’entraîneur, ma concentration va au terrain. Je suis un »chercheur » qui fait tout pour faire progresser les joueurs, et faire évoluer la formation au PSG. A 90%, ma réflexion ne se porte qu’au terrain, à mon action d’entraîneur-formateur. »

14/ Ta 1ère saison au PSG fut exceptionnelle. Comment l’expliques-tu ?

« C’est vrai, magnifique ! Nous étions quelques nouveaux formateurs, mais l’intégration fut réussie. Que cela soit sur comme en-dehors du terrain, tout a été parfait. Nous avons joué avaec beaucoup de jeunes ; Kingsley, Moussa, Roli, Dylan, Cece, Yohan, Devon pour ne citer qu’eux, nous avions sûrement l’équipe la plus jeune du championnat…Quand j’ai pris l’équipe en main, mon principal souci était de la faire progresser. Les premiers mois furent prometteurs, la mayonnaise a pris de suite. Nous avons ensuite remporté le tournoi de Doha, compétition révélatrice de nos réels progrès. Dommage que lors des play-offs en fin de saison nous ayons tapé 3 fois sur les poteaux contre l’OL car la saison aurait pu être encore plus belle ! Mais j’avoue avoir été agréablement surpris de voir à quel point nous avions progressé tant techniquement, que physiquement, mais aussi sur le plan technico-tactique…Nous avons été menés au moins 7 ou 8 fois au score, et à chaque fois nous avons réussi à renverser le score…Les joueurs ont également de grandes qualités morales. Cette année, le groupe est différent. Peut-être moins performant sur le « papier », mais quand même en finale de la Al Kass Cup, alors que le Real Madrid était venu avec 20 joueurs nés en 95…J’ai demandé à ce que nous soyons versé dans le groupe Nord pour avoir plus d’adversité…Les matches sont plus compliqués, c’est beaucoup mieux pour progresser. Les jeunes se doivent de trouver des solutions pour se sortir de situations critiques…C’est intéressant à vivre. Gagner 7-2 à Saint-Brieuc, sans offenser cette équipe, c’est bien, mais bon… »

15/ Ce week-end, vous recevez Lens, dans ce qui s’annonce comme le match au sommet du championnat…Ton équipe est actuellement dans une période délicate. Préparation particulière pour cet évènement ?

« On se prépare de la même manière. On va tout donner dans les séances d’entraînement et dans le match en lui-même. Il n’y a pas d’effet « Al-Kass » en tous les cas…A Valenciennes, seuls Fodé, Jean-Kévin, Bryan, Félix et Ibrahima entré en seconde, étaient présents à Doha…J’avais 13 joueurs 1ère année sur 16…Dans une tranche de vie, là en l’occurrence il y avait un an d’écart, et bien il peu y avoir 10 kg et 15 cm d’écart…Certains ont également manqué d’expérience, comme Anthony B. pour qui il s’agissait du 1er match à ce niveau-là…Il a été surpris sur certains duels, à eu du mal à s’adapter…Je ne lui en veux pas, d’ailleurs il n’y a pas que lui ! Mais cette naïveté sur des actions clés coûte cher…Dommage, nous méritions au moins le nul à Valenciennes. C’est d’ailleurs ce qui c’était déjà produit contre Sannois ou Rouen…Mais bon, en général sur une saison tout s’équilibre. Contre Lens, je suis confiant en mes joueurs, ils seront très motivés. Une sorte de revanche vis à vis du 5-1 encaissé là-bas à l’aller. On va tout faire pour nous rendre le match facile, mais sans que ça soit la guerre ! On s’attend à avoir une équipe plus âgée face à nous. Il s’agit d’un match sur les 11 restant, 4 points sur 44 à engranger…Donc pas de panique ! Par contre, on va s’appuyer sur ce qu’on fait les pros face à l’OM. La pression sur leurs épaules était énorme, et pourtant ils ont su faire preuve de calme et de maîtrise à deux reprises…A nous de le faire ce dimanche ! »

16/ La catégorie U17 est un peu « batarde » pour un coach…N’est-ce pas frustrant de dépendre des catégories supérieures pour composer tes équipes ?

« Je ne considère pas mon équipe, comme la dernière roue du carrosse. C’est un travail d’équipe. Par exemple, ce matin les U19 se sont entraînés avec la CFA. Quand certains de mes jeunes montent, tant mieux pour eux, et quand ils redescendent, et bien je suis content de les revoir aussi…Lors de certaines absences, ça permet de donner du temps de jeu à d’autres. Il est évident qu’il faut s’adapter, trouver les bonnes solutions, pour faire progresser le groupe tout en alliant les bons résultats. Alors oui ce n’est pas évident car on est dépendant de cette « cascade » de décisions, mais la valeur essentielle de l’entraîneur-formateur est de savoir s’adapter à toute situation. Par exemple, le week-end dernier nous avons joué à Valenciennes avec 13 joueurs nés en 97 pour 12 nés en 96 absents…Certains de leurs coéquipiers plus âgés étaient blessés, suspendus ou promus…On perd, c’est comme ça…Je ne cherche pas d’excuse…Aurais-je été plus heureux si nous y avions gagné 5-0 avec tous les titulaires habituels ? Ca se trouve j’aurai décelé de la suffisance ou des comportements inadaptés..Le principal est que mon équipe ait bien réagi en seconde période…Quoi qu’il arrive, je serai toujours à la recherche de la perfection, de l’excellence… »

17/ Certains joueurs possèdent des « pseudo-statuts » (prix, internationaux…). Comment gères-tu cela ?

« Je n’ai aucune contrainte ! Je tiens à cette indépendance ! Heureusement que nous sommes libres et autonomes, concernant les compositions d’équipe…Certes, on se concerte avec le staff le vendredi, on en discue tous ensemble…Mais la tactique, la causerie, la composition, chaque coach décide de ce qui est bon pour tous… »

18/ On te donne une baguette magique, qu’en ferais-tu ?

« Oulah ce n’est pas facile ! Il faudrait l’utiliser à chaque seconde…Tous les jours ! Pour rendre les gens heureux…Sur l’instant, forcément c’est la réponse qui me vient à l’esprit…Maintenant, si l’équipe 1ère pouvait remporter la C1, ça rendrait les supporters très heureux, le staff, le Président, tous les membres du club, les joueurs, les éducateurs…Dans l’idéal, ça serait que chaque année, on ouvre la porte de 2 ou 3 jeunes du CFA au sein du groupe Pro, et que l’équpe soit de plus en plus performante en leur compagnie… »

19/ Quelles sont tes passions dans la vie de tous les jours ?

« Je suis curieux de tout ! J’allais beaucoup au cinéma avant d’être papa…Le fait d’avoir des enfants font que les centres d’intérêts évoluent aussi. Le fait que ma femme es hôtesse de l’air, nous permet de voyager dans d’autres pays…J’adore skier ! Je ne suis pas un spécialiste de la musique, mais j’aime écouter de tout…En somme, je suis quelqu’un de simple ! »

20/ Qu’emmènerais-tu sur une île déserte ?

« Juste une chose, une baguette magique ! (rires) Dire ma famille serait égoïste…De quoi manger sûrement ! Ca doit pas être facile d’être seul quand même ? Oui, une baguette magique ! (rires) »

21/ Que penses-tu de l’association des Titis du PSG ? Son utilité et le concept en lui-même ?

« Il s’agit bien plus que d’une vocation…Elle permet aux jeunes joueurs de prendre conscience de ce qu’on pu réaliser les anciens…Ca permet de créer une sorte de famille des anciens Titis. Le suivi y est très précis, avec des nouvelles, des dédicaces…Ca permet à chacun de se repérer, de s’identifier. C’est comme une sorte de 1ère racine pour certains, à savoir celle des Titis. C’est un réel apport pédagogique. Les joueurs se doivent de faire des efforts dans leur communication, notamment lors des interviews…Ils peuvent nous transmettre des messages qu’ils n’osent pas forcément nous dire en face-à-face…Les familles et les supporters peuvent suivre l’évolution des jeunes en étant à distance. Toutes les personnes peuvent y trouver les véritables informations sur des joueurs comme Kingsley Coman, Antoine Conte, Adrien Rabiot…Ils peuvent enrichir leurs connaissances. C’est une mine d’informations, fruit d’un énorme travail réalisé. Sincèrement, chapeau ! Assurément le support le plus vivant et objectif concernant l’actualité des jeunes du PSG. »

22/ En janvier dernier, Kingsley Coman, joueur passé sous ta coupe, a reçu le Titi d’Or 2012 suite aux votes de tous les joueurs du CFA du PSG. Mérité ?

« Faire voter les joueurs, c’est bien. Kingsley le mérite, c’est bien. D’autres l’auraient mérités tout autant…Cette récompense ne doit pas faire en sorte à ce qu’il s’arrête à ça…C’est un réel encouragement, une reconnaissance de la part de ses collègues. Ca a créée une petite émulation au sein du CFA. »

23/ Je te laisse le mot de la fin…

« Je souhaite une longue vie à l’Association des Titis du PSG. Ce fut un réel plaisir de répondre à cette interview. J’espère de tout coeur que les U14, U15, U17 , U19 et la CFA, auront une fin de saison riche en bons résultats. Nous allons tout faire pour progresser nos jeunes du mieux possible, si les résultats suivrent alors tant mieux ! Que tous les jeunes se donnent à fond sur le terrain pour leur équipe, et surtout pour le PSG !!! »

Bonus =

« Laurent, quelle serait ton équipe de rêve que tu souhaiterais entraîner ? Et quel coach te seconderait ? »

1/Lloris

2/Matthaüs 4/Baresi 5/Beckenbauer 3/Maldini

6/Zidane

8/Pelé 10/Platini 7/Maradona

9/Ronaldo 11/Romario

Adjoints = J.Cruyff (pour sa philosophie de jeu) et J.Mourinho (pour son envie de gagner)

Propos recueillis par Nyto pour lestitisdupsg.fr

Parcours de Laurent revisité par la presse locale…

Les défis de Laurent Bonadéi

Arrivé l’été dernier en remplacement de Jean-Luc Vasseur, ce formateur né à la carrière atypique est d’abord un homme de challenges.

Son équipe réussit un début de saison tonitruant. Mais Laurent Bonadéi s’attarde peu sur les résultats et balaye pour l’instant l’idée d’un deuxième titre d’affilée. « Avec les jeunes, on ne peut pas annoncer de tels objectifs en début de saison. Il faut voir comment les choses évoluent », explique-t-il.

Le formateur toulonnais de 41 ans au parcours sinueux est bien placé pour savoir que rien n’est écrit à l’avance dans le football. Lui-même n’a jamais choisi la facilité ou la routine. Alors que son avenir semblait se dessiner au SC Toulon, où son père a créé le centre de formation et où son oncle présidait à l’époque d’un certain Rolland Courbis, lui a envie de « réussir ailleurs que dans le cocon familial » et part faire ses classes à Grenoble (D2). Après trois saisons à Vallauris (D3), un bref retour dans le Var, puis trois autres à Wasquehal (D2), il est confronté, à 30 ans, au chômage.

L’occasion, pour celui qui avait déjà obtenu son BE 1 (brevet d’éducateur 1er degré) à 24 ans et son DEF (diplôme d’entraîneur de football) à 27, de passer son brevet de formateur. « J’ai su très tôt que c’est ça que je voulais faire », explique-t-il. C’est Gernot Rohr, pour qui il rédige des rapports sur les adversaires de Nice (L1), qui lui met le pied à l’étrier en lui confiant les moins de 17 ans puis les 16 ans Nationaux jusqu’en 2006.

Mais Wasquehal va mal et Laurent Bonadéi file à son chevet. Une grosse désillusion. « C’était mon club de cœur, il venait de descendre en CFA2. J’avais accepté le poste d’entraîneur mais au bout de quinze jours, le président avait changé. Je n’ai même pas eu le temps de commencer. Cela a été très dur mais cela m’a endurci. »

Cette deuxième période de chômage ne dure pas. Conseillé par François Blaquart auprès de Pablo Correa, il rejoint Nancy, en charge des U19. « C’est un très bon club, mais après quatre saisons là-bas, j’ai voulu donner un virage à ma carrière, reprend-il. Je ne voulais pas m’installer dans la routine alors j’ai cassé mon contrat. »

De l’Angola aux Yvelines

Pour un changement de décor radical. Direction l’Angola en compagnie d’Hervé Renard, le nouveau sélectionneur. Lui est chargé des sélections jeunes. L’aventure durera trois mois. « J’ai été solidaire d’Hervé et on a décidé de quitter le pays. » Les deux hommes sont rapidement contactés pour reprendre l’USM Alger (L1 algérienne). « Au départ, j’étais partant, d’autant que l’aspect financier était intéressant. J’ai même signé la première feuille du contrat avant de demander un délai de réflexion. Puis je me suis rétracté. L’expérience en Angola avait déjà été difficile pour ma famille. Du coup, on s’est retrouvés dans l’inconnu et j’ai multiplié les contacts. »

Quand Bertrand Reuzeau, directeur du centre de formation du PSG, le contacte pour succéder à Jean-Luc Vasseur, actuel coach de Créteil (N), le choix est fait. « Pour ma famille, je pense que c’était la meilleure solution. Et je voulais retrouver des jeunes dans un environnement sain avec une nouvelle identité. » En tout cas, ce nouveau défi est de taille. « Plus les objectifs du club, au-dessus, sont élevés, plus nous devons être exigeants, conclut Laurent Bonadéi. Notre travail aujourd’hui est de former des joueurs pour le très haut niveau, pour la Ligue des champions. »

source : Article paru dans « Le Parisien » (16/11/11)

Laurent Bonadéi : « On est devenu une référence »

Ils sont logiquement favoris à leur propre succession. Un an après leur sacre national, les U17 du PSG, après avoir survolé leur groupe F cette saison, affronteront demain (17h30) à La Rochelle leurs homologues de l’OGC Nice pour le compte de leur premier match des phases finales. Leur entraîneur, Laurent Bonadéi, passé justement par le club azuréen, revient sur les performances de son groupe et recentre l’objectif final.

Quel regard portez-vous sur la saison régulière de votre équipe ?

LAURENT BONADÉI. « Sur le plan des résultats, le bilan est très satisfaisant. Avec 91 points, on n’est pas loin du record d’il y a deux ans (NDLR : 96 points). On a aussi une meilleure attaque avec les 24 buts de Moussa Dembélé. C’est par exemple 5 de plus qu’Ongenda ou 9 de plus que Bahebeck au même âge. Au-delà de ça, cette saison a été extrêmement enrichissante pour un groupe jeune, où tous les joueurs ont eu du temps de jeu pour pouvoir s’exprimer et progresser. Et puis, il faut également souligner le bon état d’esprit de tous ceux qui ont pu redescendre des U19 et qui ont su à chaque fois apporter leur contribution. »

Et, à titre personnel, que retenez-vous de cette première année au PSG ?

« J’ai été extrêmement bien accueilli au club. J’y ai trouvé des joueurs réceptifs au discours, même si la fin de saison est difficile pour eux entre les études et le foot puisqu’on ne relâche pas la pression. Il y a ici un environnement favorable où les coachs tentent d’être complémentaires.. Après, les résultats aident forcément. Mais au PSG, on sait aussi qu’on n’a pas le droit de s’endormir sur nos lauriers. »

Ce titre de champion de France est-il désormais l’objectif décrété ?

« Oui, forcément. On ne s’engage pas dans une compétition pour finir cinquième. On joue pour gagner, qui plus est quand on est à Paris. On a un titre à défendre. Mais cela ne veut pas dire qu’il faudra défendre sur le terrain, bien au contraire. Maintenant, il faut rester humble et mesuré car le groupe sera composé essentiellement de joueurs 1re année. Et il faudra savoir enchaîner trois matchs en quatre jours. »

En tant que tenant du titre, vous serez forcément attendus au tournant…

« On l’est déjà depuis un moment. Je l’ai senti dès notre retour du Qatar (NDLR : victoire de la Al Kass Cup au mois de janvier). On sent que nos adversaires cherchent à s’étalonner face à nous. Quelque part, on est devenu une référence. Mais c’est tant mieux, cela nous permet de disputer des matchs âpres face à des équipes motivées et à hisser notre niveau de jeu. »

Le premier match vous opposera demain à Nice, votre ancien club. Que cela vous inspire-t-il ?

« Cela me fait d’abord plaisir de retrouver Manuel Pires (NDLR : directeur du centre de formation et entraîneur des U17) qui est un excellent formateur qui a mis en place un projet de jeu intéressant et qui dispose de plus en plus de jeunes internationaux. Ce match ne décidera pas tout de suite de la place de finaliste mais il est déjà extrêmement important. »

source : Article paru dans « Le Parisien » (22/05/12)

Posted in: A la Une, Articles, LES INTERVIEWS, STAFF, U17 Tags: coach bonadéi u17 psg, entretien laurent bonadéi psg, interview laurent bonadéi, LAURENT BONADEI, laurent bonadéi u17 psg, psg lens u17, u17 psg

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Putain, Bonadei!! L'un des meilleurs joueurs lors de nore accession en L2 (milieu gauche je crois...). Joueur très propre, précis et instinctif. Il avait marqué un corner direct (il me semble que c'était contre Grenoble lorsque le match avait été interrompu pour une histoire d'alerte à la bombe).

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 (il me semble que c'était contre Grenoble lorsque le match avait été interrompu pour une histoire d'alerte à la bombe).

la seule fois que j'ai foulé la pelouse de mayol......mais ,je ne me souvenais plus que c'était contre grenoble ( c'était le meme match avec leur banderole " le fn ne passera pas par moi" ????)

 

Quelle équipe on avait quand même!! De mémoire : Zingaro - Coulbault, Rebeq, Zem, Charlet - Maresu, Rabat, Boissier, Bonadei - Cabeza, Moses. Soit 7 toulonnais pure souche.

arrète, on se fait du mal.......

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la seule fois que j'ai foulé la pelouse de mayol......mais ,je ne me souvenais plus que c'était contre grenoble ( c'était le meme match avec leur banderole " le fn ne passera pas par moi" ????)

 

 

 

Oui. J'avais d'ailleurs discuté avec leurs supporters (Génération Kaos me semble-t-il) puisqu'on avait atterri dans "leur" tribune lors de l'interruption.

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  • Supporters +

Je pense qu il peut faire un très bon directeur de centre de formation, s'il veut revenir dans la galère toulonnaise

Supporter depuis le XXème siècle du S.C.T malgré tout.

 

 

 

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