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Il y a 24 ans exactement , octobre 1990...et depuis on est en DH...

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La municipalité a refusé à l'unanimité d'éponger le déficit de du Sporting. Deux dirigeants en prison,<br><br>un trou de 71 millions de francs, une équipe de football<br><br>aux portes de la rélégation. Comment-a-t-on pu en arriver là ? Quelles sont les responsabilités?<br><br>

CI-GIT le football club de Toulon, équipe de première division qui disparut à l'automne 1990, victime de certains de ses dirigeants lesquels puisèrent dans sa trésorerie jusqu'à l'ensevelir au fond d'un trou de 7,1 milliard de centimes.

Une épitaphe qui pourrait bien, d'ici peu, être gravée au fronton du stade Mayol. En effet, la décision du conseil municipal prise à l'unanimité, lundi soir, de ne pas combler le déficit du club fait plus qu'hypothéquer les chances de survie du SCT. Sans l'argent des collectivités locales, donc des contribuables, c'est tout simplement le dépôt de bilan qui menace la formation varoise. Une faillite qui signifierait la rétrogradation en troisième division et la fin du football de haut niveau dans le département.

Une situation clairement envisagée par le maire de Toulon, François Trucy (UDF) qui a déclaré à l'issue de la réunion de lundi soir: «La ville de Toulon ne doit pas faire un nombril de son football. En 1985,le SCT avait essayé de se forger une image nationale, voire internationale. En 1990, si le football de haut niveau disparaît, on s'en accommodera». Un ton bien tranchant du maire, qui pourtant, jusqu'aux incarcérations de Rolland Courbis, l'entraîneur, et d'Eric Goiran, le directeur administratif, pour malversations financières notamment à l'occasion de transfert de joueurs, s'était toujours porté garant du club, de ses dirigeants et de leur gestion...

Autant de questions soulevées, lundi soir, par Danielle De March, conseillère municipale communiste à la mairie de Toulon. «Depuis 1985, au nom des élus communistes, Pierre Guiseppi, année après année, a demandé devant le conseil municipal la transparence financière pour le club de Toulon dont nous ne contestions pas l'existence, mais pour lequel nous réclamions clarté et garantie financières. Il y a eu et il y a trop de zones d'ombre. Comment expliquer que les représentants du maire qui siègent au comité directeur du club n'ont pas informé le conseil municipal et le maire ? Quel a été l'activité du commissaire aux comptes nommé par le maire ?»

Peut-on en effet imaginer que le déficit du club chiffré à 550 millions de centimes en 1988 ait enflé jusqu'à atteindre 7,1 milliard toujours de centimes cette année, sans que personne n'ait réagi ? Que faisait donc pendant tous ces longs mois le commissaire aux comptes dont l'activité principale devait-être la surveillance de la gestion du club ? Et l'on attend un rajout de 26 millions de Francs à venir, le déficit d'exploitation pour la saison en cours, sans parler de quelques dettes du côté de l'URSSAF, entre autres... Pourquoi a-t-on laissé Rolland Courbis libre de mener les finances du club à sa guise ? Pourquoi cet homme, flambeur impénitent, inculpé dans une affaire de «baronnage», fraude au casino, il y a quelques mois, semblait bénéficier partout et toujours dans la cité varoise, d'une carte blanche ? Comment expliquer que tout le monde, agents de paille (Di Francia), entraîneur (Courbis), directeur administratif (Goiran), puisent en quantités énormes dans les fonds public depuis des années et que personne ne s'en soit aperçu avant ?

Bref, après la double billetterie du PSG, la caisse noire de Saint-Etienne, le football français flirte, à Toulon, encore une fois avec les bas-fonds. Les faux rebonds argentés du ballon rond dégagent de plus en plus un remugle nauséabond. Un vent mauvais qui pourrait toucher d'autres cités. Affaires à suivre...

Supporter depuis le XXème siècle du S.C.T malgré tout.

 

 

 

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Ce qui est paradoxale c'est que d'autres clubs ont eu aussi des caisses noires (st etienne), et que eux sont encore ligue1....enfin 14 ans et plus c est vraiment long sans jouer au niveau professionnel (mise à part la parenthèse d2 entre 96 et 98)

Supporter depuis le XXème siècle du S.C.T malgré tout.

 

 

 

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