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La Revue de Presse du Sporting Club Toulon

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Source : l'"équipe" magazine du 02/12/2017

Quelle que soit la division, le SPORTING pour moi, c'est pour la vie!!!...

 #ToulonMériteUnGrandSporting  💛💙

 

 

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Source ACTUFOOT :

A LA GLOIRE DE TOULON - 23/03/2018

Né en 1945 d’une fusion entre le club du Sporting club du Temple et la Jeunesse Sportive Toulonnaise, le Sporting Club de Toulon a marqué l’histoire de la ville. Que ce soit par ses performances en Coupe de France ou ses montées en première division. Le club a su faire vibrer les fanatiques de football dans une cité où le rugby est roi. Plusieurs stars du ballon rond ont foulé les pelouses de Bon Rencontre ou de Mayol, de Rolland Courbis à Laurent Paganelli en passant par Luigi Alfano. Plongée dans l'histoire d'une institution qui se bat aujourd'hui dans une poule de National 2, à la recherche de son glorieux passé.
 

Sur les bords de la Rade la plus célèbre de France, entre une mer azur et un soleil de feu, il est une institution qui a longtemps cherché sa place. Paré des couleurs azur et Or, le Sporting Club de Toulon a vécu une histoire mouvementée. Celle d’un club de football qui a la lourde tâche de briller aux côtés de son homologue du rugby. Les débuts sont assez difficiles. L’apprentissage du haut niveau ne se passe pas comme prévu. À peine intégré et dès sa première année en deuxième division, le club se voit relégué en honneur. Un faux départ… Loin d’avoir dit son dernier mot, il remonte un an plus tard, déjà dans son maillot bleu azur et or, qui va, au fil des années, imprégner le foot français. Il semblerait que le Sporting ait trouvé ses marques et ne veuille pas redescendre de sitôt. Il réussit à perdurer plusieurs années en deuxième division. Jusqu’en 1958-1959…

Aucun titre majeur, mais une légende écrite

Cette saison-là restera la plus aboutie de toutes… Après tant d’années de travail, l’institution varoise réussit enfin, et pour la première fois, à accéder au niveau National (qui s’apparente à la Ligue 1 aujourd’hui). Cette prouesse propulse le club dans une nouvelle dimension. La réalité du haut niveau condamne encore une fois le Sporting à la relégation. Seule une finale de Coupe Charles Drago (qui permettait aux équipes professionnelles, éliminées avant les quarts de finale de Coupe de France, de se disputer un challenge, NDLR) sauve la saison 1959/1960, même si le groupe s’incline face à Lens (3 – 2). Pendant deux décennies, dans l’ombre de Marcel Duval, cheville ouvrière importante, le club ne quitte pas souvent le podium de D2. Outre l’antichambre, les vingt années seront marquées par une saison en D1 et une en D3. Cette malédiction prend fin en 1982, avec une remontée en première division. Un championnat que le SCT ne quittera plus pendant dix années. Le temps de construire sa légende. C’est ce à quoi s’identifie la formation sudiste aujourd’hui : une époque où le football toulonnais était capable de renverser n’importe quelle équipe. C’est d’ailleurs à cette période que beaucoup de grands noms du football vont revêtir le maillot azur et or, tels Luigi Alfano, Christian Dalger, Albert Emon, David Ginola, Rolland Courbis, Marcel Dib, Deli Onnis, Jean-Pierre Chaussin, Laurent Paganelli, Peter Bozs et tant d’autres.

Le club, peu verni en championnat, se contente de son maintien et de briller en Coupe de France. Il devient un habitué de la compétition et parvient au fil des années à éliminer plusieurs grosses écuries. Notamment l’élimination de Bordeaux en 1996, qui reste un souvenir indélébile dans l’esprit de tous les Toulonnais présents au stade ce jour-là. Face à eux, un groupe aimé et solide, où évoluait un certain Zinedine Zidane… Insuffisant pour oublier le palmarès vierge d’une équipe souvent considérée comme outsider. Seules deux demi-finales de Coupe de France et une cinquième place en Division 1 viendront éclairer la décennie varoise. Ces nombreuses années au haut niveau révèlent que Toulon s’est battu avec ses armes pour marquer le football français de son empreinte.

Rolland Courbis : « le stade était vite plein et l’ambiance, elle, était magnifique ! »

Car le Sporting s’est construit une âme qui a envoûté toute la ville, entre deux stades devenus historiques… Souvent ballottés entre les deux enceintes, les supporters n’ont jamais délaissé leur équipe, se souvient Jean-Pierre Chaussin : « Que ce soit à Bon Rencontre ou à Mayol, notre stade était plein, avec un public passionné ». Des fans qui transcendaient les joueurs : « Chez nous, nous étions durs à battre, nous avions pris nos marques », confirme Marcel Dib, ancien cadre de la maison toulonnaise. C’est à Bon Rencontre que le club enregistre un record d’affluence de 18 000 spectateurs pour un match de coupe de France, face à Monaco (défaite 0-1, en 1985). Rolland Courbis, présent pour ce match, se rappelle avoir vu des personnes assises sur les escaliers des tribunes.

Le futur entraîneur de l’Olympique de Marseille et des Girondins de Bordeaux, alors coach de la formation azur et bleue va être à l’origine du choix définitif du stade. Il explique les contraintes de l’époque : « J’ai souhaité, en 1989, revenir à Bon Rencontre parce que Mayol, certes, était un superbe stade, mais il y avait cette identité rugby. Et pas seulement sur le plan psychologique mais la pelouse aussi (sourire). Quand on jouait contre les grosses équipes du haut de tableau, cela nous avantageait d’avoir une pelouse en mauvais état. Par contre, face aux autres équipes du championnat, on se voyait pénalisé. À Bon Rencontre, c’était l’identité football que l’on recherchait, mais c’était tout aussi difficile pour l’adversaire : le stade était vite plein et l’ambiance, elle, était magnifique ! Elle nous avantageait ». Le technicien poursuit : »Le club n’avait pas assez de places à vendre et perdait de l’argent. »

Sur leur pelouse, les Toulonnais ne faisaient pas de cadeau à l’adversaire. Les joueurs savaient accueillir… Jean-Pierre Chaussin se rappelle. « Nos adversaires savaient que, quand ils venaient jouer chez nous, ça allait être compliqué. D’autant plus qu’il n’y avait pas de caméra dans les vestiaires à l’époque », s’amuse-t-il. « Ça, c’était avant, à une autre époque, tout était bon pour déstabiliser l’adversaire ». Laurent Paganelli parle d’intimidation bon enfant. « Nous laissions pousser la pelouse pour déstabiliser l’adversaire. Le chauffage était allumé l’été et éteint l’hiver. Ce sont des petits détails qui peuvent perturber un joueur (sourire). Nos supporteurs, eux, n’étaient pas tendres non plus, surtout pour le derby contre Marseille. Ces matchs étaient plus chauds qu’un OM – PSG, ça ne rigolait pas ! ».

« Toulon a une mauvaise image auprès des autres supporters »

Fan de la première heure, Nicolas Miniscalco, président du Mouvement Azur et Or, un groupe de supporters, garde en mémoire plusieurs matchs vécus à Toulon. « Mes meilleurs souvenirs en tant que supporter de Toulon sont le match de coupe de France contre le RC Lens avec la qualification sur un coup franc, la montée en 1re division et la victoire en Coupe de France contre Bordeaux 96, avec des joueurs comme Zidane et Lizarazu qu’on bat chez nous, à Toulon ». Autant de grands matches que les nouvelles générations n’ont pas encore eu la chance de vivre. Nantis d’une réputation de public bagarreur, les nouveaux supporteurs de Toulon, et notamment le groupe Mouvement Azur et Or, souhaitent redorer le point de vue adverse sur leur club. « En faisant les déplacements, on se rend compte que Toulon a une mauvaise image auprès des autres supporters », regrette Nicolas Miniscalco. Quand ils nous rencontrent, ils se rendent compte que l’on est bien éduqué. Après, ce n’est pas impossible qu’il y ait des dérapages, je pense que ça fait partie d’une certaine culture du football selon les supporteurs. Mais nous dialoguons pour canaliser ces possibles incidents ».

Désormais en National 2 (ex-CFA), le club reste à l’écoute des supporteurs. Pour montrer que leur soutien compte, le Sporting Club Toulon diffuse ses matchs à l’extérieur en partenariat avec le Mouvement Azur et Or. Une initiative née d’une demande du public, qui ne pouvait pas se déplacer. Un pas en avant qui devrait ramener du monde au stade. De quoi espérer revoir un jour les tribunes de Bon Rencontre afficher complet.

Marcel Duval et Rolland Courbis, grands architectes

Il retrouverait ainsi le lustre d’une époque marquante de l’histoire du club, même a fait l’ascenseur entre la première et la deuxième division. Une période phare où Toulon peaufine naturellement, chaque saison, son effectif avec plusieurs joueurs qui souhaitent retrouver du temps de jeu. Deux hommes vont permettre à la structure varoise de grandir. D’abord en 1980 avec le retour du coach Marcel Duval et lorsqu’un certain Christian Dalger revient au club, après l’avoir quitté pour Monaco en 1972. Ces deux figures emblématiques du Sporting vont déclencher la machine « Azur et Or ». Marcel Dib parle d’une équipe qui possédait « une ossature de joueurs d’expérience comme N’kuka, Courbis, Alfano ». D’autant que le club est réputé pour avoir un esprit familial. Pour Laurent Paganelli, « en arrivant à Toulon, je savais ce que je faisais. Retrouver cette ambiance était important pour moi. Nous étions une vraie bande de copains. Les joueurs avec qui j’ai pu évoluer là-bas sont devenus plus que des coéquipiers, ce sont des personnes sur qui je peux encore compter. Il en va de même pour les supporteurs, nous étions leur “chouchou” ».

Le début des années 1980 marque également la venue de Rolland Courbis. D’abord en tant que joueur. « J’ai choisi Toulon par rapport à Christian Dalger (l’entraîneur). Il m’a convaincu à l’époque de rejoindre un projet intéressant. J’aurais pu choisir d’autres clubs. » Il y vivra des moments exceptionnels, malgré le 20e budget de ligue 1. Comme lors de la demi-finale de Coupe de France 1984, déjà contre Monaco. Rolland Courbis était sur le terrain. « C’est vrai que l’on a failli aller en finale. On perd 4-1 à l’aller et on leur dit de ne pas chantez trop vite parce que ce n’est pas gagné (sourire). Au retour on menait 2-0… », se remémore l’ancien défenseur. « C’est à ce moment-là que l’on perd Onis et Emon sur blessure. Je ne sais pas si avec eux on aurait pu mettre le 3e but et se qualifier. Mais, Monaco, sur une contre-attaque, marque le 2-1. C’est leur attaquant qui marque sur une passe de Daniel Bravo. Lorsqu’en finale, on voit qu’ils perdent contre Metz, je peux vous dire qu’on avait “les boules” ». Ce groupe solide et performant aurait mérité mieux. Rolland Courbis, lui, s’arrêtera peu après, en 1985. ‘Lorsque j’ai vu, la dernière année, que l’équipe avait du mal au niveau des résultats, j’ai préféré arrêter et finir sur une bonne note. Ne pas faire la saison de trop… » Après avoir été adjoint du président, il se voit proposer le poste d’entraineur en octobre 1986. « Je n’avais pas prévu de le devenir, mais le président me l’a demandé quand le club traversait une mauvaise passe. Je ne pouvais pas refuser. Je devais au départ finir la saison, mais au vu des résultats, puisque nous finissons 3es de la phase retour, le président me propose de continuer. Je prenais du plaisir, donc j’ai continué. » Jusqu’en 1991, après un passage comme manager général et l’affaire de la caisse noire. L’aventure toulonnaise de Rolland Courbis prend fin, mais il aura changé à tout jamais l’histoire du club. Autant que le SCT l’a marqué. « Il n’y a pas de meilleur souvenir. Chaque fois que l’on se maintenait, on était content comme si nous étions champions. On avait un camp d’entrainement en mauvais état. Il y avait même des fois, à la veille des entrainements, on ne savait pas où on s’entrainait, malgré huit ou neuf années en Division 1. Comparé au rugby, on était vraiment en retard. On a quand même réussi à identifier Toulon au football. »

« Toulon mon plus beau souvenir footballistique »

Suffisamment pour que le club reste gravé dans la mémoire de nombreux joueurs. A l’image de Marcel Dib, passé entre 1981 et 1985. « Même s’il y a le rugby, le football prend une grande place. Toulon reste mon plus beau souvenir footballistique, il qui m’a donné la chance d’en faire mon métier. J’ai et j’aurai toujours Toulon en moi. Je garde contact avec le club. Je pense, aujourd’hui, qu’il doit être épaulé. La ville attend toujours que la structure retrouve l’élite ». Car c’est dans cette cité que les supporteurs venaient déjeuner au domicile de Paganelli. C’est là que Jean-Pierre Chaussin a vécu une bonne période de sa carrière. C’est donc ici que le football doit retrouver sa place, tout en haut. « J’ai fait cette épopée avec des amis, que je voyais souvent à l’extérieur, en dehors du football. Toulon, c’est vraiment un club familial, que je n’oublierai pas. J’espère qu’ils retrouveront l’élite du football français, c’est une grande ville qui manque dans le championnat », juge Jean-Pierre Chaussin. L’emblématique Luigi Alfano est persuadé que  le club « va remonter dans l’élite dans les prochaines années ».

Mais quoiqu’il arrive, chacun s’accorde à dire que la formation Azur et Or, est et restera dans l’histoire du football français. Elle s’est forgée l’image d’un club familial au budget moindre, qui a su effrayer les cadors du championnat de France, pendant près de 10 ans. Aujourd’hui quel club peut s’identifier à cela ? Aucun. Car aucun ne ressemble au Sporting Club de Toulon de l’époque… Aujourd’hui, il est en pleine reconstruction. Avec une direction tournée vers l’avenir, deux ans après la fusion avec Toulon Le Las. A la lutte pour la montée de National 2, le club respire après une longue descente aux enfers. Maintenant, l’ambition est claire : revenir dans l’élite du football français. Il ne manque plus que l’étincelle pour qu’enfin, la flamme se rallume. Et que les travées de Bon Rencontre retrouvent leur gloire d’antan…

Visuel : Actufoot / Crédit photos : SCToulon.fr et Julien Mauceri

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    • Membres MAO +

    Interviews d'après-match, source ACTUFOOT 13 :

    - Alioune FALL et William PRUNIER - SCT

    - Patrice EYRAUD et Jordan GIL - MGFC

    Alioun FALL.mp4

    William_Prunier.mp4

    Patrice_Eyraud.mp4

    Jordan_GIL_-_Goal_MGFC.mp4

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    • Supporters +

    Petite remarque intéressante, c'est Gael Angoula (je ne pense pas me tromper) , l'ancien joueur pro,  qui a arbitré. 

    Il était passé sur RMC il y'a un an pour expliquer son choix de carrière, et c'était très intéressant à ecouter. 

    SCT - Souffrance Club de Toulon

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    Le 26/03/2018 à 10:15, Calou83 a dit :

    Gomis 3 étoiles, what ????

    Je dois vraiment rien comprendre au foot...

    Attention tu pourrais finir dans l'encadrement du club ! :default_rire-20060614:

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    • Membres MAO +

    ...ou  reporter à VM !!!:S-MsnTrucAstuce.free.fr71:

    Quelle que soit la division, le SPORTING pour moi, c'est pour la vie!!!...

     #ToulonMériteUnGrandSporting  💛💙

     

     

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    • Membres MAO +

    Autant je suis heureux de l'article sur Julien Leleu, un super soldat au Sporting qui mériterait de voir son contrat prolongé que, le laïus sur un Toulon ayant bouffé son adversaire me laisse songeur....

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    • Membres MAO

    Oui, c'est pour celà que la Consolat connexion est de plus en plus prégnante là bas avec Chelle , le DS ainsi que Diawara et Niang

     

    Martigues ce sera du lourd l'année pro

    On a interet de passer la seconde ...

     

    WE ARE TOULON

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    En apprenant ça je me dis se serait bien de montée cet saison car avec Martigues et son investisseur, Frèjus qui est toujours un concurrent sérieux en National 2, la possible montée de Bastia avec un énorme Budget, peut être avec Marseille Consolat qui risque de descendre sans compter les clubs que on n'attend pas etc...Beaucoup de pessimiste pour la montée et je les comprends sa parait difficile mais sa reste jouable. Depuis la victoire à Martigues le 20 janvier, on n'a fait de bonne prestation sans parler de la défaite à Grasse. Mercredi 11 avril au soir on peut être 2ème du classement en gagnant Colomiers et Fréjus, les joueurs y croient toujours, le sport c'est des challenges a relever alors fonçons et soyons surpris parce que Toulon !!!!!!!! :) 

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    Heureusement qu'il y a encore des optimistes ça me redonne un peu le moral ☺☺car je suis vraiment au plus bas pour ce qui est de la montée

    "" LE SPORTING C EST MA VIE """

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    Le 04/04/2018 à 12:58, Jay a dit :

    Dans 10 jours on y verra plu clair! En esperant que devant ca pinaille un peu...

    Complètement d'accord ! 

    Soit le 14 au soir on est mort, soit on peut continuer à y croire ! 

    L'enjeu est énorme...

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    • Membres MAO
    il y a 21 minutes, J-B a dit :

    Complètement d'accord ! 

    Soit le 14 au soir on est mort, soit on peut continuer à y croire ! 

    L'enjeu est énorme...

    Pas d'accord car en cas de défaite contre Colomiers donc le 10 c'est fini

    "Si un homme peut aimer plusieurs femmes, il ne peut aimer qu'un seul club".

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    • Membres MAO +

    Interview des plus intéressante du coach de notre futur adversaire, Patrice MAUREL (que nous avions interviewé pour RazCast Tv la saison passée) - Source ACTUFOOT : 

    La Séquence Coach, c’est votre nouveau rendez-vous hebdo ! Chaque jeudi, avec notre partenaire My Coach Football, nous partons à la rencontre d’un éducateur, du monde professionnel ou amateur. Toutes les semaines, nous donnons la parole à un coach pour connaître sa vision du football, et surtout, son avis sur le rôle et le rayonnement actuel de l’entraîneur. Philosophie de jeu, formation et coaching français : en toute transparence, ils livrent leur opinion, parfois leur critique.
    En charge de l'US Colomiers, qui est en lice pour la montée du groupe A de National 2, Patrice Maurel livre son regard appuyé sur la génération actuelle de joueurs. Il présente également ce qui fait la force de son club.

     

    SON IDENTITÉ DE JEU

    Système de jeu préféré : 4-2-3-1 et 4-1-4-1

    « Il est lié au projet que je mène au club. On tourne autour du 4-2-3-1 avec une alternance avec le 4-1-4-1. C’est un impondérable, qui est propre à toutes les équipes du club. Les joueurs et les adversaires connaissent. L’objectif est toujours d’avoir le ballon et une conservation positive, pour avancer avec. On fait un travail autour de l’alternance. On essaye de repartir de derrière ou de jouer autour du second ballon, avec toujours le même profil, avoir de la vitesse sur les extérieurs, que ce soit offensivement ou par les latéraux. On cherche aussi à avoir une dimension athlétique au milieu, mais surtout technique. »

    Coach français préféré : Erick Mombaerts

    « Il m’a marqué. C’est un entraîneur qui travaille, qui a des ambitions et des idées, avec ses qualités et ses défauts. »

    Coach étranger préféré : Aucun

    « Je ne peux pas répondre, car je pars du principe qu’un coach, il faut le connaitre. On voit le côté public, mais on peut jouer avec son image et dégager le contraire de ce qu’on est vraiment. Je n’en connais pas personnellement, que ce soit la manière de fonctionner ou de manager. »

    Principes de jeu : avoir une forme d’alternance

    « On développe les mêmes principes sur toutes les équipes. Colomiers a un des plus petits budgets de la poule de N2. On a 400 000 euros pour l’équipe première. Nos concurrents sont autour de 1,8 millions à 2,6 millions. On a un effectif basé sur la jeunesse, la formation. 80 % des joueurs sont issus de la formation columérinne. Ils connaissent nos principes et ont l’identité club. Il y a une identité de jeu, mais aussi une notion de combat. On est en permanence dans l’exploit. On sort le bleu de chauffe. Il faut avoir envie d’impacter le tempo au match, en sachant qu’une rencontre dure 90 minutes. C’est pour cela que je parle d’une forme d’alternance, avec un jeu, par moments, qui est direct. C’est ce qu’on arrive à faire cette année. On a la meilleure défense et la deuxième meilleure attaque. Il faut pouvoir être performant en marquant après être parti de derrière, mais, aussi, avec un jeu linéaire de 3-4 passes. Par ailleurs, on est premier au fair-play, ce qui est très important. »

    SA VISION DU MÉTIER D’ENTRAÎNEUR

    Définissez-vous en tant que coach.

    Je suis un formateur – compétiteur. Mais la formation, c’est former pour gagner des matches. Ma manière de voir le métier, c’est comment on gagne. On doit être capable de devenir de grands combattants, d’avoir une grosse lucidité et une grosse confiance, ce qui peut gommer l’écart avec les adversaires, car la vérité se trouve sur le terrain, pas dans le budget. Mombaerts mettait les plots et dirigeait les séances. Au club, je suis directeur technique avec un vrai impact sur toutes les équipes. C’est ma 10e année au club. Or, je vois le métier d’entraîneur sur la régularité. On arrive à être régulier dans le Top 5. Avec cette année, un parcours en Coupe de France en plus. C’est ce qui nous manquait. A l’image du club, on progresse (sourires).

    En quoi la gestion humaine des joueurs a-t-elle évolué ?

    Tout dépend le type d’effectif que l’on a, si on a de vieux briscards ou des jeunes. Moi, j’ai un groupe de 23 ans de moyenne d’âge. Il faut des joueurs expérimentés qui ont une faculté d’encadrer, avec l’exigence et la complaisance que ça demande. Les jeunes joueurs adorent le foot, ce qui n’a pas changé. C’est une génération qui parle foot, qui vit foot. Mais qui vit le foot autrement. Elle zappe aussi très facilement. On le voit dans la gestion de l’échec, puisqu’ils sont capables de rire rapidement après. Qu’ils gagnent ou qu’ils perdent, ils basculent vite à autre chose. Par ailleurs, rentrer deux heures avant le match dans le vestiaire, c’est les perdre. C’est une génération qui vit dans l’action. On rentre dans le vestiaire 26 minutes avant de sortir pour l’échauffement. Ensuite, il y a une relation avec le portable. Les priver de portable les déstabilise. Je ne suis pas choqué de les voir avec cinq minutes avant l’échauffement. Ils ont grandi avec ça. Au bout, ils ont surtout besoin d’un cadre, de beaucoup d’exigence et de justice. Il faut être juste avec eux. En travaillant avec eux, on se rend compte qu’ils sont passionnés. Soit on fait comme à l’époque, soit on essaie de les comprendre. C’est ce que je cherche. Mais notre projet de formation n’est à même de réussir que si les cadres peuvent encadrer les jeunes. Cette année, j’ai 2-3 joueurs qui passent le BEF. J’aime cette dimension vers l’engagement. Ce n’est pas donné à tout le monde de le faire. En tout cas, le type de management change entre un groupe de jeunes, qui demandent énormément de travail pour arriver à performer en match, et des vieux briscards qui sont dans la gestion au quotidien. Avec, de toute façon, un même objectif : gagner le week-end.

    Entre la technique, le mental, la tactique ou le physique, quel est l’aspect principal à maîtriser dans le foot amateur ?

    Que ce soit en amateur ou en pro, c’est le mental. On doit avoir la faculté de croire qu’on peut le faire, de croire en soi. Après se greffe le talent. Aujourd’hui, les joueurs de N2 ont la faculté d’encaisser 200 séances dans l’année, en ajoutant leur travail, les déplacements. C’est la même exigence que la Ligue 1 sans le confort. C’est pour ça que le mental avec le même objectif final et la cohésion du groupe sont importants.

    Votre avis sur les nouvelles technologies comme support de travail ?

    Elles ne sont intéressantes que si elles sont liées à la pratique du foot. On travaille avec My Coach premium. C’est un super produit car il donne du sens aux échanges avec les joueurs. Les jeunes ont besoin de preuves. Or, je reste persuadé que le foot est simple, et ce qui compte c’est combien de  ballons sont touchés, combien sont perdus ou savoir si je vais vers l’avant. Les nouvelles technologies peuvent avoir tendance à rendre le foot compliqué. Ca fait partie des nouvelles tendances. Elles sont forcément utiles, mais le foot restera le foot avec le travail et le talent qu’il demande, ainsi que l’envie du groupe à aller vers le même objectif.

    ET LA FRANCE ?

    Votre regard sur les coachs français.

    Il y a différents niveaux. Au niveau professionnel, il y a la sensation de ne pas être sur un projet, mais sur un moment. Guy Lacombe m’a dit un jour qu’il y a un projet à une semaine, à un mois et, si tout va bien, à 6 mois. Des experts en images passent pour de grands entraîneurs. Alors que certaines personnes moins médiatiques réussissent, comme Christian Gourcuff qui, pour moi, est un crack. Aujourd’hui, la place des médias change. On donne un avis sur un entraîneur sans connaitre son travail au quotidien. Après, un entraineur au niveau National 1 ou 2 a moins de moyens et doit travailler, mettre les mains dans le cambouis. Ce sont deux métiers différents. L’entraîneur professionnel doit maitriser son image médiatique qui lui permet de faire durer son projet. Il y a moins de médias dans le monde amateur, donc plus de concret. La presse fait et défait les entraîneurs. En amateur, il y a deux types. Celui qui est un entraineur de projet et celui qui vient fait des coups avec des ambitions et des moyens. Au final, un entraineur de Ligue 1 maitrise tous ces axes, un entraineur amateur, il faut qu’il travaille beaucoup.

    Comment se fait-il qu’en L1 on fasse de plus en plus confiance aux coachs étrangers ?

    Je pense que c’est une mode médiatique. Aujourd’hui, je ne veux pas être donneur de leçon, mais j’ai la conviction que Laurent Blanc a fait un travail monstrueux au PSG et qu’Emery n’a pas changé la face du monde, même si ça reste un grand entraîneur. Mais je ne veux pas juger. La mode des entraîneurs français reviendra. Bruno Génésio, avec un public très jeune, arrive à faire du bon travail.

    Miser sur un coach sans expérience en France, c’est possible ?

    Je ne sais pas quoi répondre. Je crois surtout à la dimension médiatique. L’image est importante au haut niveau, parce que ça rassure. Au delà de la compétence. Il y a beaucoup de pression, d’avis. On regarde le changement à Bordeaux, avec la venue de Poyet à la place de Gourvennec. Est-ce qu’on constate une vraie plus value ?

    La France a-t-elle la meilleure formation d’entraîneurs selon vous ?

    Dans mon cursus, j’ai été formateur plusieurs saisons sur le BEF. Il y a un vrai contenu, une vraie réflexion sur l’entraînement, la progression des joueurs, l’investissement des éducateurs. Il faut préparer, anticiper. C’est reconnu, car c’est acheté par les Etats-Unis. Mais beaucoup de nations travaillent très bien, comme l’Allemagne. Il ne faut pas se regarder le nombril. Cela dit, on a de grandes forces en France. J’aime bien cette culture bleu blanc rouge. On a de grands entraîneurs français qui pourraient être aussi performants qu’un coach étranger.

     

    Sa fiche d’identité
    Patrice Maurel, né à Cayenne, le 16/10/1978

     

    Ancien footballeur professionnel

    Passé par le Toulouse FC, le FC Istres et le FC Gueugnon

    Entraîneur principal de l’US Colomiers

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      • Certes, mais quand même ça commence par là. Comment peut-on année après année bâtir des équipes aussi moyennes, voire de moins en moins compétitives ? On a toujours eu un des plus gros budgets de la poule et des équipes qui ne le reflétaient pas du tout la plupart du temps. Alors maintenant le budget semble plus restreint mais il y a quand même moyen de choisir des effectifs plus qualitatifs et quantitatifs !  L'échec des recruteurs et des directeurs sportifs successifs est énorme. 
      • Certes « Fourrien » est peut être exagéré car oui il se bat. Mais, il est vraiment vraiment pas bon. Il peut faire de bonnes choses, j’avais remarqué à un moment une belle qualité de centres mais c’est pas suffisant. Absolument rien ne justifie qu’il soit titulaire toute la saison. Sadio Diallo est tout aussi combatif et bien plus décisif. C’est pas bien mais contre Alès je suis venu avec mon frère et un ami qui ne connaissaient pas nos joueurs à part les anciens, et quand ils ont vu Fourrier jouer ils l’ont pas ménagé avec des « mais c’est quoi ce joueur? » « Il est nuuuuuul !! » « Fourrier? Fourrière plutôt non? » quand je leur ai dit qu’il était titulaire indiscutable auprès de Bertin ils ont hallucinés… Donc oui Fourrier est combatif, oui c’est un chien mais un chien qui court sans son bâton ou sa balle ne fait que… courir ou fait acte de présence donc être un simple chien ne suffit pas. Peut être qu’il serait plus efficace s’il était un peu sur le banc mais là le gars il a 0 concurrence aux yeux des Bertin quoi… Meme s’il n’y est pour rien, déjà son arrivée je l’ai vécu comme une mascarade car c’est son arrivée qui a fait partir Ouhammou bien plus percutant et tout autant volontaire. Mais le copinage prend parfois le dessus sur la qualité. Y a des matchs ou Fourrier m’a plu, d’autres pas mais le pompon c’est quand il a marqué et a osé lâcher un « vos gueules » un truc comme ça aux supporters. Donc franchement mon souhait pour l’année prochaine c’est quelques départs à commencer par Bertin et Fourrier mais pas uniquement. Il y a d’autres joueurs qui n’ont clairement pas ou plus le niveau. Enfin vous me direz, tant que Joye sera là on aura beau recruter de la qualité, les résultats ne suivront pas.
      • *ANDRÉZIEUX-BOUTHÉON FC  /  TOULOUSE FC B................. AS CANNES  /  SC TOULON..........................................1-1 HYÈRES FC  /  RC PAYS DE GRASSE.................................2-1 JURA SUD FOOT  /  FC CHAMALIÈRES............................2-0 LE PUY-EN-VELAY FOOT.  /  AUBAGNE FC........................1-1 O. ALÈS-EN-CÉVENNES  /  ÉTOILE FRÉJUS ST-RAPH. FC...0-1 *THONON ÉVIAN GG FC  /  FC BOURGOIN JALLIEU.................
      • Phil tu a aimé " l'introduction de jeunes", bon je sors, revenons au match .

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